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Histoire et Patrimoine

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Histoire de Saint-Genis-Pouilly

Les origines de Saint-Genis-Pouilly

Les origines de Saint-Genis-Pouilly remontent au Ier siècle avant notre ère. Dans cette rubrique, découvrez son histoire jusqu'à aujourd'hui ainsi que son patrimoine, comprenant l'église Saint-Pierre de Pouilly, la chapelle, le Centre Culturel Jean Monnet et le théâtre du Bordeau. Le nom de Pouilly dérive du latin "Pauliacum", référence à un habitat de Paulus ou Publius, des noms répandus à l'époque romaine.

Saint-Genis à l'ère Gallo-Romaine

Au Ier siècle av. J.-C., le Pays de Gex est une région frontalière peuplée par les Allobroges, les Séquanes et les Helvètes. En 58 av. J.-C., Jules César chasse les Helvètes et fonde une colonie militaire à Nyon, dont fait partie Saint-Genis. À Pouilly, une riche famille possède le trésor de Saint-Genis, et les toponymes en " Y " proviennent du latin " iacum ".

Saint-Genis au Moyen Âge

En 534, Saint-Genis est intégré au Royaume des Francs. Des découvertes archéologiques, comme une tombe franque, témoignent de cette époque. Le Xème siècle marque la montée des communautés religieuses, qui établissent des prieurés, notamment à Pouilly, contribuant à l'assainissement des marécages et à la construction de l'église au XIIIème siècle, le plus ancien bâtiment du Pays de Gex. Le Pays de Gex change plusieurs fois de mains, passant au comté de Genève en 1032, puis à la Savoie en 1355, administré par les Barons de Gex. À Saint-Genis, une maison-forte est établie en 1270, dotée d'une autorité judiciaire.

Saint-Genis à la Renaissance

En 1536, le Pays de Gex est occupé par les Bernois jusqu'en 1564. Durant cette période, l'église de Pouilly est convertie en temple protestant avant de retrouver le culte catholique en 1612. Les guerres entre Genève et la Savoie entraînent la destruction de châteaux, y compris celui de Pouilly, jusqu'à ce qu'Henri IV récupère le Pays de Gex pour la France en 1602.

La Révolution et l'Empire

Au XVIIIème siècle, le Pays de Gex est plus vaste, incluant des communes comme Meyrin et Vernier. La proximité de Genève attire des figures comme Voltaire. Après la Révolution, le territoire est rattaché au département de l'Ain, puis perd des communes au profit de Genève en 1815.

XIXe siècle

Le début du XIXème siècle voit la construction d'une fruitière en 1810 et le drainage des marais entre Pouilly et Pregnin en 1817, améliorant la santé publique. En 1865, une mairie-école est ouverte, et en 1874, une diamanterie est installée, devenant la première industrie du village avant de fermer en raison de la crise de 1929.

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Saint-Genis à l'époque moderne

Libérée en août 1944, Saint-Genis est alors un petit village. Après la guerre, la création du CERN attire des travailleurs, et la population croît rapidement. Dans les années 1950, de nouveaux logements sont construits, transformant le village en ville.

Patrimoine de Saint-Genis-Pouilly

L'église Saint-Pierre de Pouilly érigée au XIIème siècle sur des vestiges romains, est le plus ancien bâtiment de la commune. Son chœur reste d'origine, tandis que le clocher date du XVème siècle. La chapelle, inaugurée en 1884, a été construite pour améliorer l'accès aux services religieux pour les habitants. améliorer l'accès aux services religieux pour les habitants.

L'église Saint-Pierre de Pouilly érigée au XIIème siècle sur des vestiges romains, est le plus ancien bâtiment de la commune. Son chœur reste d'origine, tandis que le clocher date du XVe siècle. La chapelle, inaugurée en 1884, a été construite pour améliorer l'accès aux services religieux pour les habitants.

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Le Centre Culturel Jean Monnet , ancien corps de ferme du XVe siècle, a été réhabilité dans les années 1980 et abrite désormais une grande salle de spectacle et des espaces pour les associations.

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L'Espace George Sand propose une médiathèque riche en documents et animations, accessible à tous les publics.

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L'Hôtel de Ville , inauguré en 1994, répond aux besoins d'une population en forte croissance.

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Le Théâtre du Bordeau , construit en 2007, est le symbole d'un engagement municipal envers la culture, succédant à l'ancienne salle des fêtes.

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